10 juin 2014

Manger paléo, et ne pas manger ce qui est papa léo...

En voici un sujet à débat : l'alimentation, le régime alimentaire!

Je désire ici témoigner de mon expérience.

Il y a quelques temps -13 mois mois maintenant- je décidais, après maintes lectures, de me lancer dans l'expérience paléo.

Manger paléo, c'est retourner au temps des cavernes? Presque, mais avec le confort d'aujourd'hui...

A l'époque de prendre cette décision, ce sont ces arguments-ci qui m'ont décidée :

- la disparition, pour tous les témoins, de leurs symptômes infectieux a été un élément déterminant dans mon choix : douleurs articulaires, etc.. semblaient disparaître sous l'effet de ce régime alimentaire.

- la disparition des symptômes allergiques et des problèmes œsophagiens tels que reflux gastriques...

- leur meilleure forme,...

- leur tonus et énergie retrouvés, dès le saut du lit

- et, accessoirement, pour la plupart d'entre-eux, une perte de poids, consistant principalement en une perte de gras.

Très bien ,

Mais qu'est-ce qu'on mange en mode paléo?


Je répondrai d'abord :

Voilà ce qu'on ne mange pas :



- produits industriels, transformés, raffinés (plats préparés, sucre raffiné, etc.

- céréales modernes

- sucre, confiseries,...

- féculents et légumineuses

- produits laitiers (on peut y faire quelques dérogations...)

Mais alors, qu'est-ce qu'on mange?


- viande de préférence non industrielle et de qualité.

-  œufs

énormément de légumes en tout genre, avec une grande place pour les salades, les légumes verts (ce sont eux qui prennent la place des féculents dans l'assiette)

- pas mal de fruits

- des fruits secs tels noix, noisettes, noix de cajou, de pécan, amandes,...

- sucre naturel : miel, sirop d'agave,...

- des bonnes graisses ou huiles : oie, canard, olive (de préférence crue), colza, ghee,...

Bref, hormis les aliments bannis, ce qu'on veut quand on veut!!! oui, oui, oui, un régime dans lequel on ne pèse pas ce que l'on s'autorise à manger! Vous avez bien dit régime?

La transition

"Passer" en mode paléo passe donc par une transition. Il ne faut pas avoir peur, ça va très vite. On prend très vite de nouvelles habitudes en faisant les courses : chouette on peut carrément zapper des rayons entiers (produits préparés, céréales, sucreries, biscuits et gâteaux,...)
On commence par vider ses étagères de ce qui ne se mange pas en paléo : les aliments papa léo.
Ma référence pour cette période a été l'excellent blog de Sylvain, l'expérience paléo, où un accueil est mis en place pour les nouveaux!

La première chose qui épate dans ce régime,  c'est qu'on n'a pas de frustration comme dans la plupart des régimes, où l'on doit faire attention au moindre gramme de graisse, etc. Ici, finies les fringales, puisque l'on ne mange pas de sucres (rapides ou lents-céréales) on ne ressent plus les yoyos de la glycémie. Pas de fringale, d'envie de dévaliser le frigo ou l'armoire à collations...
Un régime sans frustration, quel bonheur!
Et très vite s'installe la sensation de manger sain, bon pour tout le corps.
Une chose très importante : le concept de l'action de manger change du tout au tout : je ne mange plus pour me faire plaisir, mais pour nourrir mon corps. C'est très important. Cela apporte une grande satisfaction, il est plus facile de se nourrir que d'apporter du plaisir... Et tout devient limpide! Je nourris mon corps et il se porte mieux, il est toujours satisfait très facilement. Cela change du tout au tout votre rapport à la nourriture, qui n'est plus source de frustration.

Le bilan

Il est temps aujourd'hui de vous présenter le bilan, après plus d'un an de paléo...

- Très vite, en l'espace de quelques jours, je retrouve du tonus, de l'énergie, dès le réveil : pas de courbatures, envie de se lever pour démarrer sur des chapeaux de roue.

- Lorsque j'ai commencé le paléo, je devais prendre depuis plusieurs mois du dompéridone (ou motilium) avant chaque repas, y compris les petites collations, faute de quoi, des relents et remontées gastriques acides me poursuivaient des heures durant. Et puis, quelques jours plus tard, plus besoin de médicament : tout reflux gastrique a disparu, plus de brûlant non plus, le bonheur absolu!

- Je présentais plusieurs allergies alimentaires : tomate cuite, glutamate de sodium, noisettes en poudre, de nombreuses charcuteries, Gruyère et Emmental etc. et autres allergies respiratoires : pollen de noisetier, bouleau, saule, graminées, et allergies de contact : paille, foin, chlore. Suite au changement de mes habitudes alimentaires, toutes ces allergies ont disparu!!! oui, oui, oui, sans traitement.
Finies les rhinites, les yeux qui piquent, les démangeaisons, les mains et la bouche qui enflent, les éternuements, et je peux enfin me passer de ce puff à la cortisone que je portais en permanence. J'ai retrouvé un souffle correct!

- Les douleurs articulaires étaient mon quotidien, et quelque fois même presque handicapant... Oups, disparues!

- Manger est devenu une action "santé" pour mon corps, c'est pour me nourrir, et donc, je ne suis jamais déçue.

-Plus aucun "coup de faim" ou fringale, ni de crise d'hypoglycémie entre les repas. Le fait de supprimer les sucres et une bonne partie des céréales (sucres lents) donne une glycémie constante, sans pics ni chute brutale, l'organisme synthétisant les sucres à partir des graisses absorbées ou stockées.


- Et finalement, j'ai aussi perdu 20 kilos, passant ainsi de la taille 48-50 à la taille 38-40. Le seul inconvénient, c'est qu'il faut refaire la garde-robe.

Voilà donc pour le régime paléo, que je n'aime pas appeler régime, c'est plutôt un mode de vie.







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